Promouvoir la prévention et la lutte contre les marées noires en Méditerranée occidentale – 27/11/2018

Les plans de lutte sont essentiels afin d’assurer le fonctionnement des systèmes nationaux et sous-régionaux pour la préparation à la lutte et la lutte, la formation du personnel, l’utilisation de l’équipement de lutte et la mise en place de plans d’urgence pour la lutte contre les pollutions marines accidentelles. Le centre régional méditerranéen pour l’intervention d'urgence contre la pollution marine accidentelle (REMPEC), a facilité l’organisation de la 5ème réunion des autorités nationales en charge de la mise en œuvre du plan d’urgence sous-régional entre l’Algérie, le Maroc, Tunisie pour la préparation et la lutte la pollution marine provenant des navires pour le sud-ouest méditerranéen.

La réunion organisée à Alger, Algérie du 27 au 28 novembre, a été ouverte par Son Excellence, Madame Fatma Zohra Zerouati, Ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables d’Algérie, qui souligné le besoin d’organiser annuellement des rencontres à l’échelle sous-régionale afin d’assurer l’engagement perpétuel des pays impliqués dans le Plan Régional.

Le REMPEC assiste les Etats côtiers méditerranéens pour ratifier, transposer, mettre en œuvre et faire appliquer les conventions internationales maritimes liées à la prévention, la préparation à la lutte et la lutte contre les pollutions marines provenant des navires, dont la Convention Internationale sur la préparation, la lutte et la coopération en matière de pollution par les hydrocarbures (OPRC 90). Un plan régional d’urgence effectif est considéré comme le facteur principale déterminant l’efficacité et le succès de la lutte contre les pollutions marines accidentelles. La réunion qui a récemment eu lieu fait partie de l’effort continue du REMPEC de mettre en œuvre un cadre solide d’assistance mutuelle et de coopération en cas de pollution marine par les navires en Méditerranée.

Cette réunion a accueilli plus de 150 représentants d’Algérie, du Maroc, de Tunisie ainsi que des Nations Unies, du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et du REMPEC. Le REMPEC a également pu faciliter de plus amples collaborations et échanges d’expérience entre le plan sous-régional pour le sud-ouest méditerranéen et l’Accord RAMOGE; une coopération régionale semblable entre la France, l’Italie et Monaco mise en place il y a plus de 40 ans.